André Eve a relancé la mode des roses anciennes en France, au début des années 80.
Pour répondre à la demande de plus en plus grandissante, il s’est mis à les produire et à les commercialiser.
A cette époque pourtant, il n’a pas de pépinière, seulement son jardin et une petite remise pour travailler.
Il prélève donc des greffons de rosiers anciens dans son jardin personnel et chez ses amis collectionneurs, et les fait multiplier par un pépiniériste de la région de Pithiviers.
Dès l’année suivante, il assure lui-même la préparation des commandes. Dans la remise, il installe un coin de table pour emballer les rosiers, entourant les racines nues d’un nid de mousses fraîches, avant que sa femme, Yvonne, emmène les colis au bureau de poste sur le porte-bagages de son vélo.
C’est donc là, dans le désordre et la saleté de cette vieille remise encombrée de mille choses, que nous avons retrouvé cette ancienne caisse enregistreuse, avec un ticket de caisse encore accroché au rouleau… Émouvant vestige du passé… Premier témoin du “grand retour des roses anciennes”…
2 Responses
Magnifique !
Que c’est émouvant ! Vous deviez être très émus ! Une valeur sentimentale indéniable !Bises